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La petite maison de pierre de Max-Agostini � Gargilesse aurait bien cach� la vie du peintre l�-bas, si au premier abord on n'apercevait pas cet immense rosier rouge qui montait jusqu'au toit. Ses fleurs se confondent avec les tuiles ros�es et les branches s'infiltrent dans les fen�tres, permettant � Pierrette de cueillir directement du premier �tage quelques fleurs pour des bouquets ; comme un feu de chemin�e ext�rieur dont les flammes seraient des p�tales rougis mais non roussis, s'�talant vers le ciel.
Que d'ann�es de soins et de "labeurs", de l'arbuste et du peintre, a-t-il fallu pour que les deux �closent dans une telle profusion d'un seul ton qu'on le croit unique ? En s'approchant, le "voyeur" s'aper�oit que toutes les nuances de la palette y sont pr�sentes dans des touches l�g�res comme des papillons agglutin�s pour faire un tableau vivant, presque des fraises en mouvement. "Qui se ressemble s'assemble !"
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